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Prendre plaisir à étudier

Aider nos ados à retrouver le goût d’apprendre

Adolescent et ses devoirs scolaires

Chaque rentrée scolaire est comme un nouveau départ. Cahiers encore vierges, emploi du temps fraîchement imprimé, projets à peine esquissés… C’est un moment particulier où l’on peut installer des habitudes positives qui accompagneront toute l’année.

En tant que parents, nous espérons souvent que cette fois-ci, notre adolescent prendra ses études plus au sérieux, qu’il s’organisera mieux, qu’il se motivera davantage. Mais très vite, les vieilles habitudes reprennent le dessus : procrastination, stress, conflits autour des devoirs.

Pourtant, la rentrée est le moment idéal pour semer les graines d’un rapport plus serein et plus joyeux à l’apprentissage. Je le constate chaque année, en tant que coach de jeunes mais aussi comme maman de deux ados : plus tôt on accompagne nos enfants à trouver du sens et du plaisir dans leurs études, plus il leur sera facile de traverser les mois suivants avec énergie et confiance.


Quand étudier devient synonyme de pression

Beaucoup d’adolescents vivent leurs études comme une contrainte. En France comme à l’étranger, je retrouve les mêmes plaintes : « ça ne sert à rien »,

« j’ai trop de choses à faire », « je n’arrive pas à retenir », ou encore « je révise mais j’oublie tout ».

Un jeune garçon que j’ai accompagné l’an dernier en Allemagne me confiait : « J’ai l’impression de courir après un train qui va trop vite pour moi. Même quand je révise, je n’arrive pas à rattraper mon retard. » Ce sentiment d’être dépassé est très fréquent.

Le problème, c’est que la pression scolaire — notes, orientation, comparaisons avec les camarades — finit par étouffer le goût d’apprendre. Or, sans plaisir, la motivation s’épuise rapidement.


Albert Einstein disait :

« L’éducation, c’est ce qui reste après qu’on a oublié ce qu’on a appris à l’école. »

Cette citation me touche particulièrement car elle rappelle que ce qui compte, ce n’est pas l’accumulation de savoirs, mais le désir profond de comprendre et d’explorer. Si nos ados perdent ce plaisir, ils perdent une clé essentielle pour leur avenir.


Adolescent stressé par l'école

Le plaisir d’apprendre, une ressource oubliée


Quand nous observons un enfant plus jeune, nous voyons une curiosité naturelle : il pose mille questions, s’émerveille devant une expérience scientifique toute simple, prend plaisir à inventer des histoires. Mais entre l’enfance et l’adolescence, quelque chose change.


Le système scolaire, parfois trop centré sur la performance, laisse peu de place à l’expérimentation. À cela s’ajoute l’exigence sociale : être bon partout, tout le temps. Résultat : beaucoup d’adolescents considèrent les études comme une obligation à subir.


Pourtant, les recherches en neurosciences nous rappellent que le plaisir est un moteur essentiel de l’apprentissage. Quand le cerveau associe une activité à de la satisfaction ou de la curiosité, il libère de la dopamine — un neurotransmetteur qui facilite la motivation et la mémorisation. Autrement dit : plus on prend plaisir à apprendre, mieux on apprend.


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Neurosciences et apprentissage : ce que la science nous apprend


Les découvertes récentes en neurosciences ont bouleversé notre compréhension de l’apprentissage. Voici trois points essentiels qui peuvent transformer la manière dont nos ados étudient :

  • Le rôle de la mémoire active.

On sait désormais que relire passivement un cours est très inefficace. Le cerveau apprend mieux lorsqu’il est activement sollicité : expliquer une notion à quelqu’un, se tester avec des flashcards, faire des quiz. Cette pratique, appelée « retrieval practice », renforce la mémoire à long terme.


  • L’importance des pauses et du sommeil.

Notre mémoire ne s’active pas seulement quand nous travaillons, mais aussi quand nous nous reposons. Le sommeil consolide les apprentissages : une bonne nuit vaut souvent mieux qu’une révision jusqu’à minuit. Les pauses régulières permettent aussi de recharger l’attention et d’éviter la saturation cognitive.


  • Les émotions comme carburant.

Les neurosciences affectives montrent que les émotions influencent directement la mémoire. Quand un jeune se sent encouragé, curieux ou amusé, son cerveau encode mieux l’information. À l’inverse, le stress chronique bloque les capacités d’attention et de mémorisation.


Ces avancées confirment ce que je constate sur le terrain : pour qu’un ado étudie efficacement, il faut allier organisation, méthode et surtout… plaisir.


Retrouver confiance et motivation : la base


Avant de travailler les méthodes, il est essentiel de renforcer la confiance en soi. Un adolescent persuadé qu’il « n’y arrivera jamais » aura du mal à s’investir, même avec les meilleures techniques.


Je me souviens d’une jeune fille expatriée en Espagne, complètement découragée par son bac international. Ensemble, nous avons d’abord listé ses forces : sa mémoire visuelle, son aisance à parler en public, sa capacité à structurer ses idées. Puis, nous avons adapté ses révisions à ces points forts.Petit à petit, elle a retrouvé confiance.


Le jour où elle m’a dit : « J’ai réussi à faire une carte mentale de tout mon chapitre et j’en suis fière ! », j’ai su que quelque chose avait changé. Elle n’étudiait plus seulement pour les notes, mais aussi pour le plaisir de progresser.



L’organisation : reprendre le contrôle de son temps


L’un des grands défis des ados, c’est la gestion du temps. Entre les cours, les devoirs, les activités extrascolaires, les écrans et la vie sociale, ils se sentent souvent débordés.


Or, le cerveau aime la clarté. Un emploi du temps bien structuré, des objectifs réalistes et des étapes définies réduisent la charge mentale.


Je propose souvent à mes coachés d’adopter la règle des « petits pas » : plutôt que de prévoir deux heures de révisions intenses (souvent repoussées), ils peuvent commencer par 20 minutes ciblées. Le sentiment d’avancer, même un peu, nourrit la motivation.


Je l’ai expérimenté à la maison avec mon fils. Un soir, il se plaignait de ne pas avoir le temps de réviser sa bio. Nous avons découpé la tâche en trois étapes de 15 minutes, entrecoupées de pauses. À la fin, il m’a dit : « En fait, c’est beaucoup moins lourd que ce que j’imaginais. » C’est exactement ça : redonner au jeune le sentiment que c’est possible.


Apprendre plaisir online

Des méthodes adaptées au fonctionnement du cerveau


Au-delà du temps, la manière d’apprendre change tout. Beaucoup d’élèves s’enferment dans la relecture ou la surlignage, sans réelle efficacité.


Les neurosciences confirment l’importance de varier les modalités d’apprentissage. Les cartes mentales aident à organiser visuellement l’information, les enregistrements audio permettent de réécouter en mouvement, les schémas renforcent la compréhension.


Je me souviens d’un adolescent passionné de musique. Nous avons transformé ses révisions en chansons et rythmes. Résultat : il retenait mieux et surtout, il riait en apprenant. Il avait réintroduit du jeu dans ses études — et son cerveau l’en remerciait.



Fatigue, stress et équilibre de vie


Aucun apprentissage ne peut être efficace sans un minimum d’équilibre de vie. Le manque de sommeil, une alimentation désordonnée, l’absence d’activité physique amplifient la fatigue et diminuent l’attention.


Je l’ai vécu moi-même lors de ma reconversion professionnelle : entre études, famille et vie à l’étranger, j’avais tendance à repousser mes besoins de repos. Résultat : je révisais beaucoup mais retenais peu. C’est en retrouvant un rythme plus sain que j’ai pu réapprendre avec plaisir et efficacité.


Pour nos ados, c’est pareil. Les aider à mieux dormir, à prendre l’air, à bouger, c’est aussi les aider à mieux réussir. Et cela leur montre que leur bien-être est aussi important que leurs résultats scolaires.


Manger, boire, bouger et se reposer pour bien étudier

Conclusion : réconcilier effort et plaisir


Prendre plaisir à étudier ne veut pas dire éviter l’effort. Cela veut dire transformer l’effort en quelque chose de gratifiant, qui donne le sentiment de grandir.


En tant que parents, nous avons un rôle clé à jouer. Non pas en devenant des professeurs à la maison, mais en soutenant, en encourageant, en aidant nos jeunes à trouver leurs propres stratégies. Et si nous acceptons aussi que l’apprentissage n’est pas linéaire, que les erreurs font partie du chemin, alors nous ouvrons la voie à une relation plus saine et joyeuse aux études.


Car au fond, le plus important n’est pas la note obtenue, mais la conviction qui reste : « Je suis capable d’apprendre, à ma façon, et j’ai le droit d’y prendre du plaisir. »


apprendre avec plaisir

La rentrée est le moment parfait pour instaurer de nouvelles habitudes. Si vous souhaitez accompagner votre ado dans cette démarche, je vous invite à découvrir mes ressources gratuites : des conseils pratiques, des exercices simples et des outils inspirés des neurosciences pour redonner confiance, motivation et plaisir d’apprendre.


Parce qu’apprendre n’est pas seulement une obligation scolaire : c’est une aventure de vie. Et cette aventure peut être belle - dès maintenant 

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